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 torture

28 septembre 2005

le centre 1391

Académie 1391 : le GUATANAMO israélien

Ce centre n'a pas de nom, mais possède un numéro d'identification: 1391.

IL se situe dans une localité au centre du pays, officiellement, le centre 1391 n'existe pas. Son existence a été occultée pendant 20 ans . C'est l'enquête d?un Journaliste du quotidien HA'ARETZ qui l'a dévoilé au public en 2001. C'est le top des centres , on devrait lui attribuer une médaille de l'horreur.

Que propose cette super académie ? « un top centre de torture »

a) Espace de « vie »:
* Espace confort : Les candidats sont vraiment gatés , un espace de 2.5 mettre carré leur est offert s'ils ne sont pas contents , il y a mieux un cachot de 1.5 mettre carré .
Confort , exceptionnel : les toilettes se résument à un trou dans Le sol .

* les balades : Liberté de respirer l?air du dehors une heure par jour , les 23 heures restants
c'est l'enfermement dans l'espace clos et hermétique de 2.5m2.

*les visites de proches sont interdites .

*repas : C'est la seule chose que les candidats partagent avec les gardiens .
Trois fois par jour, un militaire frappe à la porte des cellules. Les académiciens se couvrent la tête, ils voilent leur visage avec un sac et soulèvent les bras vers le haut. Ce n'est qu'après avoir accompli ce rituel qu'ils reçoivent leur nourriture.

b) les interrogatoires :
Les interrogatoires sont conduits d'une façon très dure par les hommes de l'intelligence militaire ( surtout par l'unité 504, qui, dans le passé, a surtout oeuvré en territoire libanais). Mais le Shin Bet a aussi utilisé ce centre depuis le début de la nouvelle Intifada pour y mener ses interrogatoires secrets.
Par ailleurs, les témoignages qui ont été recueillis parmi les soldats qui ont été assignés à la prison 1391 confirment bien que, dans ces lieux, il y a bel et bien eu des abus et des tortures.

c ) Les différentes techniques d?interrogatoires :

- Menaces et insultes :
Les interrogateurs menacent l'académicien de l'assassiner, citant le cas de Candidats morts lors d'interrogatoires ou pendant leur détention, ou profèrent des menaces à l'encontre de ses proches. Il s'agit parfois de menaces sexuelles.

- «Qas'at al-Tawleh»
- Écartèlement à l'aide d'une table et de pressions directes : Cette méthode est utilisée de plus en plus fréquemment depuis deux ans. L'interrogateur force le candidat à s'agenouiller ou s'asseoir (sur le sol ou sur une petite chaise) devant une table, le dos contre la table. L'interrogateur place les bras du candidat , attachés et étirés en arrière, sur la table, causant une douleur intense. Parfois l'interrogateur s'asseoit sur la table, pose ses pieds sur les épaules du candidat et pousse son corps vers l'avant, augmentant encore la pression exercée sur les bras. Les interrogateurs peuvent laisser la victime dans cette position pendant plusieurs heures.

- «Qambaz» -
La position de la grenouille L'interrogateur force l?académicien à s'agenouiller en équilibre sur la pointe de ses orteils, les bras attachés dans le dos. Si l?académicien tombe, l'interrogateur le force à reprendre cette position, parfois en le frappant. Les interrogateurs peuvent laisser l?académicien dans cette position pendant plusieurs heures, avec quelques pauses.

- Secousses violentes :
L'interrogateur saisit l?académicien , qui est assis ou debout, par sa chemise et le secoue violemment, de manière à ce que ses poings viennent frapper le torse de l?académicien et à ce que la tête de celui-ci soit projetée d'avant en arrière. Ce traitement pénible a provoqué le décès de l?académicien Abdel samad HARIZAT en avril 1995.

- cocktail : Administration de gifles, coups, coups de pieds et utilisation des menottes :
Avec cette technique vous bénéficier d'une variété de mauvais traitement à volonté. Outre le fait de gifler et de frapper l?académicien , les interrogateurs peuvent serrer les menottes de manière à causer une douleur plus grande que le simple fait de rester attaché pour de longues périodes. Dans certains cas, les interrogateurs utilisent les menottes pour traîner L?académicien sur le sol .

d) comment on arrive là dedans ?
les candidats sont arrêtés kidnappés et enfermés sans procès . Mais qui sont les candidats du centre 1391?
le pénitencier 1391 a hébergé et continue d'héberger des prisonniers libanais, parmi lesquels figuraient le cheikh Abdel Karim OBEID et l'ancien commandant chiite Mustafa DIRANI. Ces deux hommes ont été kidnappés au Liban, respectivement en 1989 et 1994. En échange de leur libération, les autorités leur ont demandé des informations sur le sort des soldats israéliens disparus lors des actions militaires, à commencer par le pilote Ron ARAD.

Si Vous etes incarcéré là dedans , il faut s'armer de patience pour voir la Soit disons « justice » ouvrir votre dossier et commencer un semblant de Procès. L?exemple du cheikh Abdel Karim OBEID, l'un des leaders spirituels bénéficiant d'un grand soutien parmi les chiites libanais, a quitté sa cellule pour la première fois après onze ans e ans d'enfermement, à la fois pour des raisons de santé et pour assister à la délibération de la Cour suprême sur sa requête de libération (qui a été rejetée). Durant onze 11 ans , ce cheikh a purgé sa peine en compagnie de Hashim FAHFAH un jeune homme qui se trouvait par hasard dans la maison du cheikh lors du kidnapping, avant de rentrer chez lui , il a du attendre que la cour suprême israélienne émette sa sentence .La décision favorable n?est tombée que 11 ans Après.

Autre exemple de victime : Omar GHANIMAT , auquel les mauvais traitements ont causé une invalidité permanente .